Structure coordinatrice
CONSEIL D’ARCHITECTURE D’URBANISME ET D’ENVIRONNEMENT (C.A.U.E 13)
CONSEIL D’ARCHITECTURE D’URBANISME ET D’ENVIRONNEMENT (C.A.U.E 13)
L’originalité du programme Vive Mon collège, une architecture à vivre, proposé par le C.A.U.E. des Bouches-du-Rhône (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement), l’académie d’Aix-Marseille, la DRAC et le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, consiste à aborder l’architecture à la fois comme réflexion sur l’espace bâti et comme expérience à vivre à travers une création artistique collective in situ (arts plastiques, photographie ou vidéo). Le collège et son environnement en forment le support privilégié.
Apprendre l’espace, le percevoir avec les 5 sens, le mesurer et le représenter afin de s’y repérer, s’y mouvoir et le partager avec d’autres, constitue la démarche initiée par le CAUE auprès des collèges, à travers le projet d’une classe.
Le projet artistique repose sur le choix d’une métamorphose, d’une transformation éphémère d’un espace de l’établissement identifié par les élèves. Il s’engage au sein d’ateliers mis en place dans les collèges avec des artistes plasticiens, photographes ou vidéastes, en collaboration étroite avec les équipes pédagogiques.
Le FRAC PACA (pour les artistes plasticiens), les Ateliers de l’image (pour les artistes photographes), L’Alhambra Cinémarseille (pour les artistes vidéastes), partenaires du CAUE dans la mise en œuvre du projet, préparent et accompagnent ces rencontres.
Le parcours des élèves est défini par un calendrier annuel, préparé en amont avec les enseignants et les intervenants, en début d’année scolaire. _ L’inscription des établissements s’effectue à la fois sur le site du Conseil général des Bouches du Rhône au registre de ses actions éducatives et par l’intermédiaire des dispositifs propres à l’académie d’Aix-Marseille, de la DAAC et de la DSDEN.
La coordination de Vive mon collège, une architecture à vivre sélectionne les candidatures de six classes dont les projets artistiques sont inscrits au projet de chacun des établissements et appuyés par une équipe enseignante volontaire pour leur mise en œuvre.
À l’initiative du Conseil Général 13, de l’Académie d’Aix-Marseille, du CAUE 13 et de la DRAC PACA. En partenariat le FRAC PACA, les Ateliers de l’Image et l’Alhambra Cinémarseille.
Quatre étapes jalonnent ce parcours :
En utilisant les techniques de la vidéo, de la pixilation et du stop motion, nous avons expérimenté avec les élèves différents niveaux de fiction, pour appréhender autrement leur univers quotidien et envisager sa transformation cinématographique.
Le dispositif « Vive mon collège ! » porté par le CAUE 13 (Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement des Bouches-du-Rhône), vise à sensibiliser les collégiens à l’architecture, à l’aide de rencontres avec l’architecte Emmanuel Soulier (découverte de l’architecture du collège : ballade sensible, photos, dessins…), puis la création d’une œuvre audiovisuelle, photographique ou plastique avec un artiste sélectionné, en collaboration avec les enseignants.
Durant une première phase d’écriture (10h avec les élèves), nous avons travaillé avec les élèves pour imaginer un projet de film ou d’installation : visionnage de films, petits exercices vidéos (filmer une action inhabituelle dans le collège, en un plan fixe d’une minute maximum), questionnaire sur le collège rêvé, dessins de lieux imaginaires, travail collectif sur le scénario (inspiré du cadavre exquis), visionnage de photos de Banksy (trompes l’oeil sur le mur séparant l’état d’Israël des territoires palestiniens). Notre travail consistait à rebondir de séance en séance sur les pistes proposées par les élèves pour en proposer d’autres ou les approfondir. Avec la difficulté, pour eux, de se projeter concrètement dans la réalisation d’un film.
Première piste envisagée :
« Un élève en fond de classe s’ennuie et gribouille sur le mur : « le collège est pourri ». D’autres élèves se répondent et une correspondance se développe. Le mur devient alors un lieu d’expression où les élèves inscrivent leurs états d’âme, leurs mécontentements, leurs revendications ».
Deuxième piste : suite au visionnage des photos de Banksy, surgit l’idée qu’un collège imaginaire pourrait se cacher derrière un rideau, une fenêtre, une fissure… Un élève le découvrirait et partagerait sa découverte miraculeuse avec ses camarades.
Durant la phase de réalisation (10h avec les élèves), nous mettons en œuvre le scénario retenu qui mêle ces deux pistes. Nous optons pour des techniques différentes permettant de passer d’un monde à l’autre, du réel à l’imaginaire : un tournage vidéo classique, la pixillation et le stop motion pour évoquer le collège imaginaire, via la fabrication de décors en classe d’arts plastiques et l’utilisation d’un banc titre. Pour la bande son, la description des lieux imaginaires et les bruitages des scènes en pixillation sont enregistrées avec les élèves en petits groupes.
En juin 2014, le film est présenté à 8 classes du collège les Chartreux pendant la Semaine des arts. Il est ensuite projeté dans une « boîte noire » dans le cadre de l’exposition de tous les projets « Vive mon collège » de l’année 2013-2014, au CAUE 13.
Au collège vivent chaque jour des dizaines d’élèves entre 11 et 16 ans. C’est un lieu “habité” par autant d’histoires personnelles, de questionnements et de désirs d’adolescents qui se croisent sans bien souvent être nommés ni entendus.
A travers des évocations autour du souvenir, du rêve, de la colère et de la liberté, 15 adolescents d’une classe de 5ème SEGPA du collège Les Caillols de Marseille nous racontent avec émotion et sincérité des fragments de leur histoire et de leur ressenti quotidien à l’intérieur du collège. Un collège dont l’architecture devient alors tout simplement humaine.
L’atelier « Vive mon collège, une architecture à vivre » est un dispositif de sensibilisation à l’architecture mené par le CAUE 13. Il vise à impliquer les élèves dans leur établissement et comme acteurs de leur cadre bâti.
Les élèves participants de cette session font partie d’une classe de 5ème SEGPA (Enseignement spécialisé pour élèves en difficulté scolaire), difficile déjà l’année précédente : les élèves ont des difficultés à accepter et respecter les règles du collège, font l’objet de rejet des professeurs du général, sont générateurs d’incidents. Il s’agissait d’une classe peu soudée et d’élèves souvent en conflit.
Ils expriment un grand besoin de reconnaissance et un sentiment douloureux d’exclusion et de stigmatisation des SEGPA.
Le projet s’inscrit dans une démarche de remédiation.
J’ai mené en collaboration avec Laure Prieur, des ateliers d’écriture durant plusieurs séances autour du collège idéal pour commencer, puis rapidement autour d’évocations, de sensations et de ressentis à l’intérieur du collège. Chaque élève a participé à des rôles et des places différentes et toute personnelle, livrant peu à peu son histoire intime.
Pour orienter ces ateliers, nous avons choisi la notion de mur / de frontière entre l’intime et le public, ce qu’on veut montrer de soi, ce qu’on montre et comment on le montre.
Nous avons mené ces ateliers d’écriture avec l’enseignante jusqu’en avril. _ Concernant les textes il était évident que les élèves éprouveraient des difficultés à les lire « d’un trait » en in.
J’ai donc décidé de mettre toutes leurs voix en off et de filmer par rapport aux thèmes évoqués des séquences à l’intérieur du collège.
Les textes écrits par les élèves relevaient vraiment de leur intimité et j’ai voulu inscrire chacune de ces histoires personnelles dans l’architecture du collège à travers des déplacements, dans les couloirs notamment, dans la cour, et dans l’espace salle de classe.
Nous avons d’abord filmé un espace de classe qui se transforme, où les codes habituels et totalement induits par ce lieu seraient » transgressés » : danse dans la classe par exemple, tables déplacées, rapport élève-professeur transformé ou encore une séquence où les élèves s’installent complètement différemment en faisant d’autres « activités » que celles réalisées en classe normalement. : certains jouent, dorment, sautent au-dessus des tables etc…. tout cela étant en lien avec les évocations des textes traitant de liberté, de rêves, de jeux…
Ensuite chaque élève a dû réaliser un travelling à l’intérieur du collège, seul, filmant ce qu’il regarde et ce qu’il ressent, ses pieds le plafond, le ciel par les fenêtres etc… Mais je leur ai juste donné quelques indications, il s’agissait de laisser libre cours à leur ressenti.
Après nous avons filmé chaque élève en silence devant un mur du collège, des portraits silencieux où parfois des mots venaient naturellement.
Nous n’avons pas eu assez de temps pour faire une petite formation express à la caméra mais la plupart des élèves éprouvaient le désir de filmer, c’est pour cela que chacun a pu à un moment ou un autre filmer avec moi ou seul dans les couloirs.
Les plans d’ensemble du collège sur la deuxième bande de l’installation vidéo ont été réalisés par deux élèves, partis seuls à travers le collège pour filmer.
Pour la séquence souvenir de la grand-mère, c’est l’élève qui a spontanément ramené la photo de sa grand-mère pour illustrer son texte, et j’ai imaginé après la mise en scène retraçant ce chemin imaginaire jusqu’à elle avec des cailloux.
Certains élèves ont joué un réel rôle d’assistant technique.
L’un deux, un élève en grande difficulté, a montré une capacité d’investissement et fait beaucoup d’efforts pour se concentrer et manier la caméra.
La notion d’architecture était assez difficile à aborder avec des élèves de SEGPA mais nous avons trouvé un chemin personnel à chacun pour rendre l’architecture du collège plus « humaine ».
Le choix de mélange des voix a très bien été compris par les élèves, ils ont tout de suite en voyant un début de montage, ressenti les différences et les points communs qui les lient.
Nous avons travaillé une journée ensemble à l’Alhambra, en salle de montage. Cette étape a été très importante, ils ont découvert les principes du montage, et ont pu visionner leur travail en cours. Certaines séquences étaient en train d’être montées et nous avons pu débattre des choix à faire, du sens à donner à certaines images. Ils ont vraiment participé et aimé ce moment-là.
Concernant la diffusion dans le collège, nous nous sommes donc installés dans la salle de classe de l’enseignante pour montrer notre travail.
2 bandes vidéo projetées simultanément et des panneaux fabriqués avec des dessins et des textes des élèves (certains dessins ont été réalisés par des élèves du général). Les professeurs venaient voir l’installation avec leur classe durant les heures de cours.
Ce système a très bien fonctionné, et les retours ont été enthousiastes tant de la part des professeurs que des élèves du général, SEGPA et ULIS.
Concernant les élèves ayant participé, ils ont été très surpris du « résultat » et très fiers de leur réalisation. Beaucoup étaient réticents au départ à être « filmés », soucieux de leur image vis-à-vis des autres élèves.
Mais après le premier visionnage du film terminé, c’était l’inverse ! Ils voulaient tous des DVD, applaudissaient etc… Chacun a assumé son image, et son histoire racontée sans plus aucune « honte » ou inquiétude.
L’enseignante m’a rapporté que les élèves se sentaient vraiment valorisés et que ce projet a tissé des liens réels entre eux, et permis à certains de trouver une place au sein de la classe. Au fil des séances, le groupe était plus soudé et solidaire, faisant preuve d’une meilleure acceptation mutuelle.
Globalement, pour ce groupe d’élèves en grande difficulté scolaire, ce projet leur a permis de construire une image positive d’eux mêmes en tant que collégiens.
Concernant la diffusion dans le collège, les retours sont positifs, les professeurs sont favorablement étonnés du résultat. Il y a des remarques traduisant une réelle découverte des élèves de Segpa et de leurs capacités.
Il semble que le but que nous poursuivions ait été atteint : ces élèves sont vus autrement que comme des éléments perturbateurs mais enfin comme des élèves fragilisés dans le système scolaire qui ont des choses à dire et à partager.
Les retours des autres élèves de classes générales sont très positifs : encouragements, remerciements… de nombreux témoignages sont consignés dans le cahier laissé à disposition lors de la projection.
Selon l’enseignante Laure Prieur : « Ce beau projet a permis de libérer la parole d’élèves qui sont habituellement en rejet de prises de parole réfléchies et contrôlées.
La réalisation de cette vidéo a été pour la plupart la découverte que leur parole avait un intérêt et permettait de s’ouvrir aux autres. Cette expérience a amené une évolution de leur posture en tant qu’élève mais également en tant qu’individu. »
Dans le cadre du projet « Vive mon collège, une architecture à vivre », il s’agit pour les élèves de créer une oeuvre visuelle à propos de leur bâtiment. Nous avons écrit et réalisé un film avec des incrustations de personnages dessinés, le film étant composé en plusieurs parties, il se regarde sous la forme d’une déambulation, chaque épisode étant projeté à tour de rôle dans un lieu déterminé du bâtiment sur un écran inventé in-situ.
Cet atelier a été mené avec la collaboration de Véronique Ricard, Jean-Marc Lefevre et Virginie Toussaint, enseignants au collège Mont Sauvy.
Paroles de l’intervenante
L’atelier s’est déroulé en 3 phases, la première était une approche des notions d’architecture menée par Jean-Baptiste Roman, architecte chargé de la pédagogie au CAUE. Lors de ces séances il avait été demandé aux élèves de reproduire leur photo sur des calques puis d’y ajouter des dessins de personnages, décalqués aussi d’après leurs photos. Il apparaissait là un intéressant jeu de mélange des échelles. Certains élèves avaient eu envie d’inventer des personnages dessinés.
Ensuite, 4 séances ont été consacrées à l’expérimentation des outils – appareil photo, caméra et prise de son – à travers des exercices de prises de vue. Nous avons pu faire germer les idées et mener ensemble une réflexion sur l’oeuvre que souhaitaient réaliser les élèves : ce qu’ils avaient envie de montrer et de dire sur leur collège, et comment ils allaient le faire.
Les premiers jeux-exercices à la caméra et à l’appareil photo permettent à la fois une première prise en main de l’outil – comprendre comment il fonctionne, apprendre le cadrage, la composition, – mais aussi l’occassion de saisir ce qu’il restitue de ce qu’on enregistre.
Ainsi, j’avais demandé aux élèves de faire une sorte de reportage sur les lieux de leur choix (parce qu’ils les aiment ou au contraire, parce qu’ils y vont souvent ou justement ne les connaissent pas). A chaque fois je demande de faire attention à l’endroit où l’on se place pour filmer et à ce que l’on a dans le cadre, portant ainsi une attention particulière au point de vue et à ce qu’on choisit de montrer d’un espace.
Avec l’appareil photo ils devaient proposer différents points de vue, ou au contraire rester au même endroit et balayer le plus d’espace possible en plusieurs photos. Il leur est ainsi apparu qu’en plaçant l’appareil de prise de vue à ras du sol, ça apportait un regard tout à fait différent et original sur le bâtiment. Un constat qui nous a servi pour la suite de notre projet.
Très vite il apparaît que la classe est très vive et intéressée, mais aussi nombreuse et pas évidente à canaliser alors que la manipulation de ces outils demande un minimum de concentration et d’attention.
Nous regardons ensuite les »reportages » que j’ai montés, où j’ai aussi fait quelques effets comme des ralentis, afin de leur montrer des possibilités techniques, et nous analysons les photos prises pour comprendre ce qu’elles disent d’un lieu.
Nous commençons à réfléchir à leur projet, comme ils ont beaucoup d’idées, nous décidons de faire plusieurs groupes et chacun réalisera une partie du film sur un ou plusieurs lieux. Une autre idée apparaît à ce moment-là, qui consiste à montrer chaque film dans le lieu même où il a été tourné. Nous aurons donc un film qui se regardera sous la forme d’une déambulation, où le spectateur sera invité à se déplacer en même temps que les personnages du film. Nous devons réfléchir alors à un moyen de projection qui permettra d’aller de lieu en lieu et devrons inventer des écrans !
Avec le projet « Vive mon collège » nous disposons d’un budget pour la production de l’oeuvre, et les élèves doivent participer à l’estimation du coût du projet. Je trouve que c’est une bonne chose, cela permet de faire un lien entre nos souhaits en tant que créateurs et les moyens que demandent sa mise en création.
Les élèves doivent faire une liste des besoins matériels, techniques et humains pour faire un film et faire des recherches sur les prix des tirages photo, l’impression d’un album ou l’achat d’un pico-projecteur. Cette phase s’est achevée par une présentation du projet à un jury, présentation faite par les élèves eux-mêmes. Cette étape a été une sorte de tournant dans le projet qui a permis aux élèves de prendre conscience de la concrétisation prochaine de leur projet.
La troisième phase des ateliers c’est le tournage. Si tout le monde ne veut pas être filmé j’essaie par contre que tout le monde utilise la caméra et l’appareil photo. Ainsi, nous aurons un reportage sur le tournage. Nous avons aussi fait appel à un ingénieur du son ainsi qu’un décorateur-technicien vidéo pour l’installation d’écran, les élèves rencontrent ainsi d’autres corps de métiers, d’autres façons d’aborder la fabrication d’un même objet.
Pendant les tournages la classe est divisée en deux, tandis que certains groupes sont en tournage, les autres sont en classe pour finir l’écriture de leurs épisodes, préparer les dessins qui seront incrustés dans le film ou encore, fabriquer des panneaux qui réunissent plan du collège avec leurs photos de repérages.
Les scènes de film ont beau être courtes et avoir été préparées, il y a encore beaucoup de discussions et d’éparpillement au moment de les tourner – ce qui prend du temps et nous empêche de faire tout ce que l’on a prévu. Mais on arrive à adapter à chaque fois notre plan de travail, en réduisant un peu nos objectifs c’est vrai, mais ça ne nuit pas au film lui-même.
L’essentiel pour moi étant que les élèves comprennent la réalité de la fabrication d’une œuvre, et qu’ils aient eu des idées, qu’ils sachent les exprimer, les mettre en forme, et tenir compte en même temps de la réalité pratique. Entre chaque séance je fais les montages et j’envoie le film aux enseignants pour qu’ils puissent les montrer aux élèves. C’est important pour moi qu’ils puissent voir leur travail prendre forme et qu’ils puissent également faire le lien entre ce que l’on tourne et le résultat. Ils peuvent ainsi faire des retours sur le rythme par exemple, ou sur un cadrage, et en tenir compte pour la suite du tournage.
Comme les élèves de ce collège n’habitent pas tous à Orgon mais viennent de plusieurs villes et villages alentours et que nous avions eu une discussion sur ces distances, je leur ai demandé de filmer leur route avec leurs téléphones. Tout le monde ne l’a pas fait mais le résultat est très beau et constitue l’introduction du film. Cet exercice offre une application de l’atelier dans la réalité quotidienne des élèves avec des outils qu’ils ont tous les jours à disposition.
Pour finir nos ateliers, une présentation publique de l’oeuvre a lieu, avec exposition d’une sélection des photos de repérages et de tournage, c’est le jour aussi où je distribue à chaque élève le DVD du film et un livre de leurs photos. Tenir leurs travaux en main, le résultat de plusieurs mois de travail, pouvoir le rapporter avec soi, est une belle manière de clôturer une action !
La directrice du collège est là, ainsi que le maire de la ville, et d’autres classes sont venues voir leur œuvre, nous partons tous pour une déambulation dans le collège, où nous regardons le film dans plusieurs lieux, sur toute sorte de supports : les murs, l’intérieur d’une armoire ouverte, c’est très étonnant et tout fonctionne bien !
J’avais proposé que les élèves tiennent un journal de l’atelier sous la forme d’un blog, mais cette idée était malheureusement trop compliquée à mettre en place, par manque de temps entre autre, alors j’ai moi-même tenu ce blog, qui permettait aux élèves de retrouver leurs photos par exemple, de suivre où on en était (je mettais des nouvelles des avancées entre deux ateliers), ou de montrer à leurs parents ce qu’on était en train de faire. Ce blog est visible à cette adresse : http://montsauvy-journal-atelier.tumblr.com/.