2010 — ATELIER CINEMA – PASATE LA CAMÉRA, PASSE MOI LA CAMERA

Rassemblés par l’association APATAPELA, 25 jeunes venus du Chili, de Bolivie, du Pays Basque, de Catalogne et de France, ont posé leurs regards sur Marseille le temps d’une bobine 16 mm et de trois semaines de rencontres. Aux travers de films singuliers réalisés à plusieurs, ils expriment leurs préoccupations qu’elles soient politiques, identitaires, EZécologiques ou affectives.

Type d’atelier : Atelier de réalisation mené dans le cadre d’un programme d’échange européen.

Dates de l’atelier : du 7 au 26 juin 2010

Lieux : Marseille

Intervenant (s) artistique(s) : Jean-Marc Lamoure pour Apatapela et l’équipe de Film Flamme.

Public concerné : 25 jeunes français, espagnols, chiliens et boliviens, âgés de 18 à 25 ans.

Diffusion : Projection au Polygoné Etoilé, projection au 21ème festival de cinéma et vidéos des peuples indigènes à Quito (Équateur) en Octobre 2010 et au festival Les inattendus à Lyon en janvier 2012

Dans l’idée de proposer aux participants une expérience de création individuelle et collective ainsi que de favoriser les échanges tant au niveau cinématographique que sociopolitique, cet atelier s’articulait autour de l’expérience de la réalisation d’images en 16 mm, de la captation de son au Nagra (bande magnétique) et de temps de rencontres avec un ensemble de cinéastes et de porteurs de projets alternatifs.

Découvrir / Projeter / Rencontrer

Après une découverte de Marseille alimentée entre autre par Alèssi Dell’Umbria et Bruno Le Dantec, chaque participant a été convié à ramener un ou des films de son choix (fait par lui-même ou pas) constituant un terrain d’échange et une base de discussion. Le Polygone Étoilé et ses intervenants ont également présentés différents films et travaux d’ateliers.

Atelier de réalisation en 16 mm

Il s’agissait d’une invitation à se saisir librement des outils caméra (16mm) et prise de son (Nagra) à raison d’une bobine par participant. Après une brève initiation technique, l’accompagnement s’effectuait à la demande sous la forme d’une assistance à la réalisation. Les participants ont eu le choix entre 3 types de pellicules :

  • 2 pellicules, (1 couleur et une N&B) conçues pour la lumière du jour
  • 1 pellicule couleur utilisable en nocturne (500 asa).
    Alors que la suite d’image contenue dans chaque bobine devait être conçue en tourné-monté, le son a fait l’objet de captation multiple et de montage.

En attendant les images

Durant la semaine nécessaire au développement des bobines 16mm en laboratoire…

  • Prises de sons complémentaires
  • Rencontres avec des professionnels du cinéma alternatif (360° et plus, Sans Canal Fixe…)
  • Réalisation d’un cadavre exquis en vidéo le temps d’une journée sur la côte bleue
  • WE de rencontre à Longomaï
  • Initiation au sténopé avec Pilar Arcila (voir plus bas documents joints)
  • Projections sauvages avec Nicolas Burlaud : projections mobiles d’images et de sons choisis dans différents lieux de la ville.

Le montage

Le montage s’est effectué selon le principe des ateliers Film Flamme qui propose aux participants de ne travailler que le montage son en relation avec des images “brutes de tournage”. Cette proposition a induit différentes stratégies oscillantes entre le tourné-monté et des corpus de plans non narratifs mais thématiques. Les images 16mm étant installées sur une visionneuse contrôlée par le banc de montage son numérique, chaque stagiaire a bénéficié d’une demi-journée de montage et mixage son accompagné par un membre de l’équipe du Polygone.