2013-2020 — Atelier cinéma, Les ballades en images et en son

©Il était un Truc…, Ballade en sons et en Images 2022
©Il était un Truc…, Ballade en sons et en Images 2022

Entre 2013 et 2020, l’association Il était un truc… a développé chaque été un projet liant programmation et atelier de cinéma avec un groupe d’une douzaine d’adolescents emmenés par l’association Épilogue.

Cette association a comme mission de prévenir et lutter contre l’illettrisme, de promouvoir le livre, la lecture, l’écriture et l’accès à la culture sous toutes leurs formes, comme moyens essentiels de construction de soi et d’insertion scolaire et sociale.

Grâce au soutien des dispositifs Passeurs d’Images et Ville Vie Vacances, les adolescents sont embarqués dans des univers visuels en tous genres et expérimentent de nombreuses techniques de fabrication de sons, musiques, bruitages, paroles… et d’images.

Au mois de juillet, à la nuit tombée sur le parvis de la Station, un parterre de spectateurs est invité à assister à la restitution du clip réalisé durant la semaine intense de créations. La projection est prolongée avec plusieurs courts-métrages employant la musique sous toutes ses formes. La diffusion a lieu grâce au studio modulable des Films en Tubes, transformé pour l’occasion en cube de projection.

2013

L’association “Il était un Truc…” présente le clip “Ma Peine”, écrit, enregistré, réalisé dans le cadre des dispositifs Passeurs d’Images et Ville Vie Vacances, entre la Station et le Chantier Sang Neuf à Nice.

  • Type d’atelier : Atelier de pratiques artistiques audio et visuelle
  • Dates : du 22 au 26 juillet 2013
  • Durée : 5 jours
  • Lieux : Nice
  • Intervenant(s) artistique(s) : Florian Schonerstedt, Natalija Jukic, Amélie Masciotta, Stephane Coda et Christine Lidon
  • Public : 9 adolescents de 11 à 14 ans.
  • Diffusion : Projection en plein air offerte à tous sur le parvis de la Station le vendredi 26 juillet 2013 dans le cadre d’une soirée de courts-métrages brassant la musique sous toutes ses formes.

Neuf adolescents de l’association Epilogue du quartier Est de Nice, ont écrit un texte, qui a été mis en musique par Christine Lidon et scénarisé par notre équipe de réalisation, Florian Schonerstedt, Natalija Jukic et Amélie Masciotta.

Durant la semaine, le groupe a enregistré la chanson en studio à la Station et tourné les prises de vues dans la grande Halle du Chantier Sang Neuf.
Le montage a été réalisé en parallèle par Stéphane Coda, et le clip projeté en fin d’atelier lors d’une soirée de clôture le vendredi 26, à la tombée de la nuit, sur le parvis de la Station, devant un parterre de spectateurs, partenaires, famille, amis, fidèles, cinéphiles….

Chaque jour, nous regardions avec les adolescents, plusieurs œuvres cinématographiques pour nourrir notre création et assurer une programmation de courts-métrages “musicaux”, ce qui a permis d’offrir une vraie soirée de cinéma.

2014

IL ETAIT UN TRUC… est fière de vous présenter le clip, “Et ma bouche qui se tait”, réalisé dans le cadre des dispositifs Passeurs d’Images et Ville Vie Vacances, avec le concours de la S.A.C.E.M. Projet soutenu par le dispositif Passeurs d’Images.

  • Durée de l’atelier : Du 15 au 18 juillet 2014 avec une première rencontre le lundi 7 juillet
  • Lieux : Nice-Est, entre La Station (centre d’art contemporain) et le Chantier 109
  • Intervenants artistiques : Florian Schonerstedt, Natalija Jukic, Stéphane Coda, Claude Valenti, Amélie Masciotta, assistés de Miryana Jukic et Olivier Roche et Christine Lidon.
  • Public : Une dizaine d’adolescents emmenés par l’association Épilogue
  • Diffusion : Le film monté a été diffusé le vendredi 18 juillet au soir, sur le parvis de La Station, à bord de notre studio de cinéma transformé en cube de projection pour l’occasion. La projection en plein air, offerte à tous, s’est prolongée avec plusieurs courts-métrages brassant la musique sous toutes ses formes.

Il était un Truc… est financé pour ce projet, Ballade en Sons et en Images, par la S.A.C.E.M et “La culture avec la copie privée”, et les dispositifs Passeurs d’Images, (financé par la D.R.A.C et la Région P.A.C.A), et Ville Vie Vacances, (financé par l’A.C.S.E).

En partenariat avec la Station, la ville de Nice et le Chantier Sang Neuf, l’Institut de l’Image, les associations Get Ready, Epilogue, Starter, Héliotrope, l’Agence Griesmar Architectes, l’Entrepont, l’Atelier des Décors, l’Agence du Court-Métrage et CinéDoc Paris Film Coop.

VOIR LE CLIP

2015

Le clip, expérimentant de nombreuses techniques de fabrication de sons et d’images (pour cette année : l’image par image, les séquences multiples de corps inter-changeables, les performances, le travelling circulaire…), a été écrit à partir de la vie et l’oeuvre de Niki de Saint Phalle.
Il a été enregistré en studio, mis en images et monté par les participants.

  • Dates : Du 20 au 24 juillet 2015
  • Durée : Une semaine
  • Lieux : La Station et le Chantier 109 (Nice-Est)
  • Intervenant(s) artistique(s) : Christine Lidon
  • Public concerné : Un groupe d’adolescents emmenés par l’association Epilogue du quartier Bon Voyage, des enfants de l’ A.T.E. du quartier Nord de Las Planas, des adolescentes du C.A.D.A. de l’Ariane.

Projet soutenu par le dispositif Passeurs d’Images

Au vue de la réussite et des nombreux encouragements autour des actions menées les deux années précédentes 2013 et 2014, nous avons souhaité renouveler et enrichir l’expérience et et par ce faire, ancrer nos activités dans la continuité.

Cette année, nous avons réalisé un clip à partir d’un texte écrit par les enfants et les adolescents emmenés par trois différentes associations humanitaires, sociales et socio-éducatives venues de trois territoires niçois. Les paroles ont été mises en musique par Christine Lidon, auteur-compositrice en résidence à La Station.

Pratique artistique
Sur le temps de l’atelier, le groupe a enregistré dans la loge d’enregistrement de Christine Lidon et réalisé, au beau milieu du Chantier 109 (les anciens abattoirs de Nice), à bord du studio de cinéma des Films en Tubes, porté par Il était un Truc…

Programmation
En parallèle à cet atelier de pratiques artistiques, nous avons mené un atelier de programmation. Chaque jour, les participants regardaient quelques courtes oeuvres pour nourrir la création et en vue de composer pour la restitution du vendredi soir. Après chaque film visionné, un débat était entamé et une fiche d’analyse critique remplie.

Diffusion
Le film monté, a été diffusé le vendredi 24 juillet au soir, sur le parvis de La Station, à bord du dispositif transformé en cube de projection pour l’occasion.
La projection en plein air, offerte à tous, s’est prolongée avec plusieurs courts-métrages brassant le mouvement sous toutes ses formes.

2016

Pour sa quatrième édition de Ballade en sons et en images, l’association Il était un Truc… réalise un clip à partir d’un texte écrit par des enfants et des adolescents emmenés par trois différentes associations humanitaires, sociales et socio-éducatives niçoises. Les paroles sont mises en musique et en sons par Christine Lidon, auteur-compositrice en résidence à La Station.

  • Type d’atelier : Atelier Créations et Projections sonores et visuelles.
  • Dates de l’atelier : Du 18 au 22 juillet 2016, avec quelques rencontres en amont.
  • Durée de l’atelier : 50 heures réparties entre les 3 structures.
  • Nombre de séances : 5 journées
  • Lieux : La Station et le Chantier Sang Neuf (Nice)
  • Public : 25 participants de 7 à 17 ans emmenés par l’association Epilogue du quartier Bon Voyage, l’ A.T.E. du quartier Nord de Las Planas, et le C.A.D.A. de l’Ariane.
  • Projet soutenu par le dispositif Passeurs d’Images

« La volonté de ce projet est de sensibiliser à la culture cinématographique, former à la lecture de l’image, contribuer à l’éducation des spectateurs, encourager la fréquentation des salles de cinéma comme pratique culturelle et parcours de découvertes artistiques et fabriquer en choeur de l’enchantement. Cette implication renforce nos compétences par une pratique intégrée autour des images et des sons. En libérant la parole et l’image, sont privilégiés le dialogue social, le lien intergénérationnel et une meilleure appréhension des activités culturelles et artistiques. »

Déroulé
Dès le mois d’avril, le projet est présenté aux futurs participants. Ils sont invités à amorcer une réflexion autour de l’écriture du clip. Ils découvrent également Phantom Boy de Alain Gagnol et Jean‐Loup Felicioli.
Du 18 au 22 juillet, le groupe enregistre dans la loge d’enregistrement de Christine Lidon, et réalise à bord du studio de cinéma modulable développé par Il était un Truc…
En parallèle de ces pratiques artistiques, est mené un atelier de programmation. Chaque jour, les participants regardent quelques courtes oeuvres pour nourrir la création. Après chaque film visionné, un débat est entamé. Ces moments sont également des instants collectifs pendant lesquels les groupes se rencontrent, échangent, se confrontent…

Les participants 
Pour cette nouvelle édition, Il était un Truc… ouvre ses portes à un groupe d’une dizaine d’adolescents de 10 à 14 ans participant aux activités extra-­scolaires de l’association Epilogue. Il était un Truc… a aussi invité 7 enfants de l’ATE âgés de 7 à 9 ans, nouvellement arrivés en France ; et 8 adolescents de 14 à 17 ans d’un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile, venus d’Afrique du Sud, Tchétchénie, Syrie, Russie, Albanie, Kosovo…

La restitution
Le dernier jour, le vendredi 22 juillet au soir, le clip, suivi d’une vraie séance de cinéma, est projeté aux participants, familles, amis, habitants du quartier, invités, spectateurs‐cinéphiles… L’exploit réside dans cette concentration exaltante et foisonnante : en une semaine un film se fabrique, se monte, se montre…
« Pour cette nouvelle édition, nous avons partagé notre écran autour de la musique sous toutes ses formes, avec La Station, Héliotrope et le cinéma de Beaulieu. Pour la seconde année consécutive, le Hublot et leurs gifs animés ont entamé nos projections en présentant des réalités augmentées réalisées en atelier. Ces créations prennent la forme de programmations interactives. »

2017

Au vue de la réussite, des nombreux encouragements et de la reconnaissance croissante autour des actions menées les quatre années précédentes, l’association Il était un Truc… a poursuivi sur sa lancée et proposé une cinquième édition de Ballade en sons et en images.

  • Type d’atelier : Atelier Créations et Projections sonores et visuelles
  • Dates de l’atelier : Du 12 au 21 juillet 2017
  • Nombre de séances : 6 journées au total
  • Lieux : La Station, L’entre-Pont et le Chantier Sang Neuf (Nice)
  • Intervenant(s) artistique(s) : Christine Lidon, Stéphane Coda, Natalija Jukic, Amélie Masciotta, Florian Schonerstedt, Ludovic Jeanjean et Claude Valenti.
  • Public : 24 participants âgés entre 6 et 18 ans emmenés par l’association Epilogue du quartier Bon Voyage et le C.A.D.A. de l’Ariane.

Ce projet est soutenu par le dispositif Passeurs d’Images, la SACEM, la Fondation BNP Paribas, et le dispositif Ville Vie Vacances (financé par la CAF).
Il a été mené en partenariat avec Lo Peolh Cinema/le cinéma de Beaulieu, La Station, L’Entre-Pont, la ville de Nice et le 109, l’Institut de l’Image, Get Ready, Epilogue, A.T.E, Héliotrope, le Poulailler, Girelle Production, Le Hublot et TSF.

Paroles de l’intervenante
« Cette année encore, nous avons réalisé un clip à partir d’un texte écrit par les enfants et les adolescents emmenés par deux associations humanitaires, sociales et socio-éducatives, venues de deux territoires niçois : l’Est avec le quartier de Bon Voyage et l’association Epilogue et l’Ariane et le C.A.D.A (Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile).

Les paroles ont été mises en sons, musique et bruits par Christine Lidon, auteur-compositrice en résidence à La Station.

Sur le temps de l’atelier, le groupe a enregistré dans la loge de Christine Lidon et réalisé dans l’espace de spectacle de L’Entre-Pont, lieu pluridisciplinaire pour la création contemporaine installé au 109, (les anciens abattoirs de Nice).
En parallèle à ces pratiques artistiques, nous avons mené un atelier de programmation, en amont, pour commencer et rencontrer les différents groupes dans leur structure respective, puis chaque jour, sur le temps de l’atelier. Les participants regardent quelques courtes oeuvres pour nourrir la création et composer une séance pour la restitution du vendredi soir.

Les oeuvres proposées sont des courts-métrages glanés au fil de notre vie de spectateurs actifs et également, en association avec Un festival c’est trop court !, organisé par l’association Héliotrope, une pré-sélection piochée dans leur sélection compétitive de films d’animation envoyés par de nombreuses écoles de renommées internationales, Courts d’Animation aux multiples techniques, (dessin, image de synthèses, manipulation d’objets…).

Le dernier jour, le vendredi soir, le clip, suivi d’une vraie séance de cinéma en plein air et sur grand écran, est offerte aux participants, familles, amis, habitants du quartier, invités, spectateurs-cinéphiles, public constant de l’ensemble de nos actions.

L’exploit réside dans cette concentration exaltante et foisonnante : sur une semaine un film se fabrique, se monte, se montre… »

2018

Pour cette sixième édition de Ballade en sons et en images, nous avons de nouveau réalisé un clip à partir d’un texte écrit par les enfants, les adolescents, des femmes et des pères emmenés par des associations humanitaires, sociales et socio-éducatives, venues de différents territoires niçois.

  • Dates : Du 16 au 20 juillet 2018 + quelques rencontres en amont
  • Lieux : La Station, L’Entre-Pont et Le 109 à Nice
  • Public : 15 participants de 6 à 17 ans, un groupe d’adultes primo-arrivants
  • Projet soutenu par le dispositif Passeurs d’Images

Au vue de la réussite, des nombreux encouragements et de la reconnaissance croissante autour des actions menées les cinq années précédentes, nous avons poursuivi sur notre lancée dans ce même cadre et avec la confiance de nos partenaires ; et par ce faire, ancrer nos activités dans la continuité. Pour la sixième année consécutive, et autour du même projet, la réalisation d’une oeuvre audiovisuelle ; nous avons encadré quinze jeunes participants et quelques adultes, dans le cadre d’un atelier de pratiques artistiques sonores et visuelles, Ballade en Sons et en Images.

Déroulé du projet :

Cette fois-ci, nous avons soumis le thème : Le fatras du quotidien, un terrain pour l’aventure. En amont, un groupe d’adultes primo-arrivants participant chaque semaine aux activités sociales, linguistiques et culturelles de l’association ATE, a écrit un texte, Le bal des objets, suite à une visite de l’exposition de Liz Magor au MAMAC.

L’écriture
En juin, une première version brute nous a été envoyée en suivant une session d’écriture, qui évoquait aussi de près, de loin les inventaires de Prévert et Pérec. Ces listes de choses aimées, détestées, détournées et ré-appropriées… Nous avons imaginé des allers-retours dits/lus/clamés entre les auteur(e)s et les enfants et adolescents participants. La deuxième ré-écriture nous a été confiée dans la foulée puis mise en musique, rythmes et sons par Christine Lidon & Frédéric Martinez, son acolyte.

La programmation – source d’inspiration
En parallèle à ces pratiques artistiques, nous menons chaque jour, un atelier de programmation autour de la musique sous toutes ses formes. Les participants regardent quelques courtes oeuvres pour nourrir la création et composer une séance pour la restitution du vendredi soir. Les oeuvres proposées sont des courts-métrages glanés au cours de nos aventures de spectateurs actifs et de programmateurs, également en association avec Un festival, c’est trop court !, organisé par l’association Héliotrope.

Le montage et la diffusion
Le montage a été réalisé en parallèle par Stéphane Coda ; et le clip, projeté en fin d’atelier lors de la soirée de clôture, le vendredi 20 juillet, à la tombée de la nuit, dans la cour intérieure du 109. ≈

Paroles d’intervenant
“Pour le clip de cette année, l’idée était de mettre en scène le quotidien. Ce que m’évoque en premier lieu le quotidien c’est les actions qui se répètent. Pour mettre en avant cette notion de répétition, l’idée était de focaliser visuellement sur le jeu entre objet et acteur. La Pixillation permet de reproduire les gestes simples tout en apportant un point de vue décalé par l’animation, et le décor blanc de se concentrer sur l’action et non sur un intérieur précis. On efface les traces d’une singularité pour mettre en scène l’action vécue au quotidien, en essayant de tendre vers un universel.”

2019

Pour cette septième édition, nous avons de nouveau réalisé un clip à partir d’un texte écrit par les adolescents emmenés par des associations humanitaires, sociales et socio-éducatives, venues de différents territoires niçois.

  • Type d’atelier : Atelier Créations et Projections sonores et visuelles.
  • Dates de l’atelier : du 15 au 19 juillet 2019
  • Lieux : La Station, L’Entre-Pont et Le 109 à Nice
  • Public : 13 adolescents de 11 à 18 ans emmenés par l’association ATE (Accueil Travail Emploi) et le CADA (Centre d’Acceuil des Demandeurs d’Asile) et La Semeuse
  • Projet soutenu par le dispositif Passeurs d’Images, la SACEM et La culture avec la copie privée, la Fondation BNP Paribas.

En partenariat avec l’A.T.E, le C.A.D.A, Get Ready, Starter/La Station, Autour de…, le cinéma de Beaulieu, L’Entre-Pont, le Hublot, L’Institut de l’Image, Héliotrope, la ville de Nice, le Poulailler, Girelle Production, L’Agence du Court-Métrage, Light Cone, Nice Film Industrie

LE PROJET

Notre projet d’ampleur regroupe à présent six éditions consécutives passées réussies et soutenues, sous les titres Ballade en Sons et en Images. (retrouvez les éditions passées ci-contre, année par année) _ Les paroles écrites sur le temps de l’atelier, dès le lundi matin, sont ré-visées puis mises en sons, musique et citations cinéphiles par Christine LIDON & Frédéric MARTINEZ / Get Ready, auteurs-compositeurs en résidence à La Station.
Sur le temps de l’atelier, le groupe enregistre à La Station et réalise dans la salle de spectacle deL’Entre-Pont, à bord du studio de cinéma des Films en Tubes, dispositif porté par Il était un Truc…, et de machineries cinématographiques louées pour l’occasion.
En parallèle à ces pratiques artistiques, nous menons un atelier de programmation autour de la musique sous toutes ses formes. Les participants regardent quelques courtes oeuvres pour nourrir la création et composer une part de la séance pour la restitution du vendredi soir. Les oeuvres proposées sont des courts-métrages glanés au cours de nos aventures de spectateurs actifs et de programmateurs.
Rituellement, le dernier jour, le vendredi soir, le clip, suivi d’une vraie séance de cinéma accompagnée, est projeté aux participants, familles, amis, habitants du quartier, invités, spectateurs-cinéphiles, public constant de l’ensemble de nos actions.
L’exploit réside dans cette concentration exaltante et foisonnante : sur une semaine un film se fabrique, se monte, se montre…

DU FAIRE AU VOIR : il y a des choses à voir, il y a des expériences à vivre.

Pour la septième année consécutive, et autour du même projet, la réalisation d’une oeuvre audiovisuelle ; nous avons encadré treize participants de 11 à 18 ans. Durant toute cette semaine, tous sont solidement impliqués et mobilisés sur ce projet par les associations encadrantes partenaires, l’ATE & le CADA et la SEMEUSE et en amont lors d’une projection en salle au cinéma partenaire de Beaulieu et au MAMAC pour une exposition inspiratrice autour de l’art optique et cinétique. Certains d’entre eux étaient déjà présents lors des éditions passées. Il est très encourageant de les suivre, les accompagner. Ils sont confiants, motivés, aguerris.
La réalisation s’en ressent grandement.
Proposer des ateliers de pratiques artistiques autour de l’expérimentation cinématographique, à l’intérieur même d’espaces culturels, est un pari qui se joue sur plusieurs formes : l’expression artistique à la conquête du sens et du mouvement et des illusions d’optiques tout d’abord et du déplacement de la position de spectateur à celle de créateur.
L’engagement des jeunes, des encadrants et des intervenants artistiques, est valorisée par la projection en fin d’atelier. La restitution immédiate permet de faire connaître l’oeuvre créée dans ce 2 cadre-là, et de prendre en considération l’effort fourni par les différents acteurs.

L’ECRITURE en LUMIÈRE

Un enchainement de séquences filmiques découvrant quelques lieux repères niçois monté quelques semaines avant le clap de lancement fut le point de départ de notre clip.
Nous avons mixé ensemble : La Baie des Anges de Jacques Demy ; Nice de Maud Alpi ; Brice de Nice de James Huth ; Du côté de la côte de Agnès Varda ; A propos de Nice de Jean Vigo ; L’homme orchestre de Serge Korber ; Un sac de billes de Jacques Doillon ; L’homme qu’on aimait trop de André Téchiné ; Sans mobile apparent de Philippe Labro ; La nuit américaine de François Truffaut ; L’échappée vive de Marie Losier et Catherine Libert.
Il s’est agi ensuite de mettre en pratique des choix de mise en scène, encadrés par des spécialistes de l’image et du son.

Nous travaillons avec l’ambition de montrer une oeuvre aboutie en fin d’atelier.
Le cinéma comme thématique et moteur, nous avons souhaité expérimenter à tout-va : projections du Mash-Up sur des corps-écrans et de nombreuses matières cinétiques (écran de fumée, eau, boule à facettes, paillettes, écumoire, feuilles à dessin CANSON blanches et de couleurs, trames, aluminium, kaléidoscopes, …), jouer de formes optiques et cinétiques, re-jouer une scène pour en créer le contre-champ, la détourner grâce aux techniques en deux dimensions de la rotoscopie, de la photocopie et du découpage : trois branches du cinéma d’animation.

2020

Réalisation d’un clip, allant de écriture d’un texte, la composition, l’enregistrement en studio et la mise en images, au montage ; Atelier de Programmation mené en amont et dans ce même temps d’atelier de pratiques pour nourrir la projection finale ; Restitution sur grand écran, en public et plein air, en clôture de la semaine de création et de découvertes musicales et cinématographiques.

  • Dates de l’atelier : du 6 au 10 juillet 2020
  • Lieux : La Station, L’Entre-Pont et Le 109 à Nice
  • Intervenants : Ludovic JEANJEAN, Amélie MASCIOTTA, Florian SCHONERSTEDT et Claude VALENTI (Il était un Truc…) + Christine LIDON (Get Ready)
  • Public : enfants et adolescents de 7 à 16 ans emmenés par API-PROVENCE (qui oeuvre à promouvoir le droit au logement pour tous comme un droit fondamental) ; et la SEMEUSE (association à but non lucratif agréée d’éducation populaire dont les missions s’exercent dans les domaines éducatifs et sociaux)
  • Nombre de participants : 19 enfants et adolescents participant régulièrement aux activités sociales, linguistiques et culturelles des associations
  • Projet soutenu par le dispositif Passeurs d’Images, la SACEM et La culture avec la copie privée.

LE PROJET

Notre projet d’ampleur regroupe à présent huit éditions consécutives passées réussies et soutenues, sous les titres Ballade en Sons et en Images. _ Nous avons, une nouvelle fois, réalisé un clip à partir d’un texte guidé par Christine Lidon, chanteuseauteure-compositrice-intervenante artistique en résidence à La Station/Le 109, et écrit par les enfants, les adolescents et les adultes emmenés par l’école René Cassin et deux associations humanitaires et socio-éducatives venues de différents territoires niçois : API-PROVENCE (qui oeuvre à promouvoir le droit au logement pour tous comme un droit fondamental) ; et la SEMEUSE (association à but non lucratif agréée d’éducation populaire dont les missions s’exercent dans les domaines éducatifs et sociaux).
Le poème est mis en suivant en musique.
Sur le temps de l’atelier, le groupe enregistre dans le studio de l’association Get Ready et réalise dans la salle de répétitions et de spectacles avec plateaux modulables de L’EntrePont/Le 109.
En parallèle à ces pratiques artistiques, nous menons un atelier de programmation, en amont pour commencer et rencontrer les différents groupes dans leur structure respective, en salle lors d’une projection publique au cinéma Mercury, puis chaque jour sur le temps de l’atelier. Les participants regardent quelques courtes oeuvres en vue de nourrir la création et composer la séance de la restitution publique du dernier soir. Après chaque film visionné, un débat est entamé et une fiche d’analys critique remplie. Ces moments sont des instants collectifs partagés pendant lesquels les groupes se croisent, échangent, se confrontent…
Les oeuvres proposées sont des courts-métrages glanés au cours de nos aventures de spectateurs actifs et de programmateurs.
Nous y associons également nos camarades associatifs et culturels dans la lignée de leur démarche : cette année, une carte blanche aux 20 ans d’Un festival c’est trop court !, organisé par Héliotrope du 9 au 16 octobre 2020.

L’exploit réside dans cette concentration exaltante et foisonnante : sur une semaine un film se fabrique, se monte, se montre sur plusieurs temps…

Rituellement, le dernier jour, le vendredi soir, le clip, suivi d’une vraie séance de cinéma accompagnée, est projeté aux participants, familles, amis, habitants du quartier, invités, spectateurs cinéphiles, public constant de l’ensemble de nos actions.

La soirée, inscrite dans Voilà l’été – Un éclairage public pas comme les autres ! au 109, s’est prolongée par plusieurs courts-métrages mêlant musique & cinéma, programmés de concert avec l’association Héliotrope : Sherlock Junior de Buster Keaton (1924, en version restaurée) + Empty Places de Geoffroy de Crécy (2020) + Peau de chagrin / Bleu de nuit de Baloji (2018) + De mon âme à ton âme de Claire Burger, KOMPROMAT & Adèle Haenel (2020).

Chaque année allant croissant, nous désirons, cette fois-ci, nous avons encadré ce temps de création par un parcours cinéphile en plein-air en lien avec le territoire, Écran Total.

EXPÉRIENCES DE CINEMA

DU FAIRE AU VOIR : il y a des choses à voir, il y a des expériences à vivre.

Pour la huitième année consécutive, et autour du même projet, la réalisation d’une oeuvre audiovisuelle ; nous avons encadré dix-neuf participants de 7 à 16 ans, dans le cadre d’un atelier de pratiques artistiques sonores et visuelles, Ballade en Sons et en Images. 8, du 6 au 10 juillet 2020.
Durant toute cette semaine, tous sont solidement impliqués et mobilisés sur ce projet par les associations encadrantes partenaires, API-PROVENCE et la SEMEUSE et en amont lors d’une projection en salle au cinéma Mercury. Certains d’entre eux étaient déjà présents lors des éditions passées. Il est très encourageant de les suivre, les accompagner. Ils sont confiants, motivés, aguerris. La réalisation s’en ressent grandement.
Proposer des ateliers de pratiques artistiques autour de l’expérimentation cinématographique, à l’intérieur même d’espaces culturels, est un pari qui se joue sur plusieurs formes : l’expression artistique à la conquête du sens et du mouvement et des illusions d’optiques tout d’abord et du déplacement de la position de spectateur à celle de créateur.
L’équipe d’intervenants était composée d’artistes, (réalisateur, chef opérateur, artiste, vidéaste, animateur, compositeur, musicien, graphiste-designer, photographe, monteur), de bénévoles, de partenaires culturels et socio-éducatifs, … ; chacun choisi pour ses compétences propres et ses bagages au quotidien. Ils ont tous eu à tendre un lien entre leur pratique et cette mise à disposition pédagogique. Les axes de travail de l’atelier s’inscrivent dans nos objectifs engagés pleinement dans l’éducation artistique et culturelle.

Fondé sur l’appropriation d’une pratique artistique par les participants, l’atelier donne nécessairement lieu à une fréquentation différente et régulière des oeuvres : voir des films et en faire un  : écriture collective et thématique, captation sonore et visuelle, évolution du corps dans un espace donné et raccordé dans le mouvement sur fond vert, performance individuelle au sein du groupe, travail sur le rythme, placement de sa voix, décomposition du mouvement sous divers contours, composition de motifs à tamponner, animer et incruster, …
Ces ateliers ouvrent des espaces d’innovations pédagogiques et d’engagement artistique. Ils permettent de diversifier les modes de rencontre entre les arts et les participants.

Cette forme d’atelier fait émerger une approche ludique proposant de donner du plaisir aux jeunes dans la création, sur leur temps vacant ; et une approche plus artistique, où l’enjeu serait la découverte d’un autre rapport au cinéma.

BILAN – Petites traversées…

Il s’agissait pour nous, dans la lignée de nos engagements, de réfléchir la transmission de l’image en mouvement en imaginant un cadre qui combine des espaces de dialogue, de monstration et de pratiques artistiques. Nous avons soumis une offre diversifiée et différente de celle proposée et ainsi contribué à l’éducation au cinéma.
Dès octobre 2019, nous avons lancé un thème d’accroche, Remèdes à nos Mélancolies, fortement influencés par nos écoutes radiophoniques. (Remède à la mélancolie : émission hebdomadaire dominicale produite et animée par Eva Bester, qui prend soin des âmes des auditeurs : Comment contrer la mélancolie ? Rilke, Les Shadoks, Frida Kahlo, la confiture de figue, le swing et le catch font-ils partie des remèdes efficaces contre le vague à l’âme ?)

Le refrain s’est écrit lors d’un atelier d’écriture avec les élèves de une classe de CE1 de l’école René Cassin (Nice), dans le cadre de LA FABRIQUE À CHANSON & À MUSIQUE, lancées par La SACEM. Ces programmes éducatifs proposent à des auteurs-compositeurs de reprendre le chemin de l’école afin d’intervenir dans les classes et de partager avec les élèves leur quotidien de créateur, pour créer ensemble une oeuvre musicale.
Sur la semaine de créations audio et visuelles, nous avons écrit les paroles des couplets, enregistrer la chanson en studio, réaliser des séquences enchainées dans le mouvement sur fond vert, participant après participant, composer des patterns démultipliés en de nombreux papiers peints muraux à incruster.

L’ECRITURE en LUMIÈRE
L’inspiration première fut une fameuse séquence de Sherlock Jr. de Buster Keaton, re-sorti sur nos écrans en 2019.
Un projectionniste de cinéma va vivre en rêve des aventures glorieuses dérivées de sa vie réelle qu’il juge trop terne. Son personnage va traverser l’écran pour pénétrer dans l’univers du film qu’il projette. Au passage, il joue avec le télescopage des univers. N’étant pas encore parfaitement intégré à son nouvel univers, son personnage subit les changements de scènes : alors qu’il s’assoit sur une chaise par exemple, le plan change et il s’assoit dans le vide. Keaton s’amuse ainsi avec la distanciation du cinéma et nous montre en même temps sa dextérité dans les trucages grâce à des raccords dans le mouvement incroyablement maitrisés.
Nous sommes re-partis, cette année, avec la volonté farouche d’accompagner la réalisation en offrant aux jeunes de faire à nos côtés et traçant les lignes artistiques du scénario, Nos remèdes à nos mélancolies…
Les trois groupes se sont échelonnés, de l’écriture collective à la présentation publique. L’espace Accueil de L’Entre-Pont permet de se retrouver, se poser, s’exprimer de concert, voir ensemble et réaliser les séquences graphiques de nos papiers peints.
Nous avons exploité la technique du fond vert et les raccords dans le mouvement pour incruster nos pattern imaginées, sculptées, tamponnées, démultipliées et animées en de multiples tapisseries. Nous avons sollicité plusieurs intervenants artistiques pour réussir ces séquences appliquées : Ludovic JEANJEAN, Amélie MASCIOTTA, Florian SCHONERSTEDT et Claude VALENTI, armés de fonds et de peinture verte, de lumière, de réflecteurs, d’appareils de prise de vues, de bras magiques et de gommes à sculpter…