2015 — ATELIERS DÉCOUVERTE ET INITIATION AU STÉNOPÉ – UN FESTIVAL C’EST TROP COURT

L’atelier sténopé propose aux participants de réaliser des photographies à l’aide d’un appareil simple, inspiré de la camera obscura : le « sténopé ». Les participants vont pouvoir ainsi vivre le processus de création d’une image dans son ensemble, soit de la prise de vue jusqu’au développement du négatif en chambre noire.

Ces deux ateliers ont été menés dans le cadre de la 15ème édition du festival européen du court métrage de Nice, Un festival c’est trop court !

Véritable voyage à travers le temps, cet atelier permet d’appréhender les phénomènes optiques et physiques fondateurs de l’image photographique.

Paroles de Mathilde Rebullida, coordinatrice des ateliers :

«Au delà de l’émerveillement que suscite cette expérience chez les participants, cet atelier ludique les amène à explorer, expérimenter et surtout développer une réflexion et un regard critique sur le processus même de création d’une image. Le facteur « temps » induit par le dispositif lui même (temps de pose, temps de développement) ainsi que la participation active des participants conduisent cependant à limiter le nombre de participants à 15 maximum pour une durée de 3 heures consécutives au minimum.»

L’atelier débute par une présentation historique de ce qu’est le sténopé, suivie d’une explication des phénomènes physiques et optiques qui engendrent la création d’une image photographique. Les participants ont à leur disposition des boîtes de conserve percées d’un petit trou (les sténopés), d’une cellule photographique pour mesurer la lumière incidente et d’un laboratoire photo mobile pour développer leurs négatifs.

Muni de leurs sténopés, les participants se sont essayés dans un premier temps à l’exercice du chargement au noir. Au touché, ils ont dû fixer le film photosensible à l’intérieur de la boîte de conserve, du côté opposé au petit trou. Puis la boîte de conserve a été fermée de façon à ce qu’aucune lumière ne puisse entrer à l’intérieur. Une fois chargés, les sténopés sont prêts à l’emploi.

Pour réaliser leurs premières prises de vue au sténopé, les participants se sont aidés d’une cellule photographique. Outil indispensable pour une photo bien exposée, elle leur a permis de déterminer le temps d’exposition de leurs photographies en fonction de la luminosité ambiante, du diaphragme utilisé (taille du petit trou) et de la sensibilité du papier photo utilisé.
La prise de vue réalisée, il s’agit maintenant de la développer en labo !

Toujours au noir, sous la tente, les participants ont pu vivre l’expérience du développement photographique. Le papier film a été retiré de la boîte de conserve, puis trempé tour à tour dans les différents bacs nécessaires au développement du négatif : développement – bain d’arrêt – fixateur – rinçage.
Après séchage du négatif, les intervenants d’Héliotrope ont numérisé les photographies de façon à obtenir le positif de cette image.