Structure coordinatrice
SECONDE NATURE
SECONDE NATURE
MAXENCE MERCIER
Compositeur – Artiste multimédia
Depuis 2004, il se consacre à des projets de création entre arts numériques, musique et vidéo.
_ Son travail se penche sur les problématiques de la transmission de l’information. Ses réflexions prennent forme par une approche esthétique, sociologique et comportementale, au sein de dispositifs d’installations, de compositions musicales et d’images.
Cet atelier a pour objectif de concevoir un jardin virtuel restitué sous la forme d’une installation vidéo interactive. La représentation du jardin a été vidéo-projetée, pour une représentation en trois dimensions des parcelles du jardin. Un logiciel adapté à l’atelier permet aux élèves d’insérer des images, de créer des animations et de les organiser spatialement dans un environnement en trois dimensions.
En ce qui concerne les interventions théoriques, ces ateliers ont été menés avec la collaboration de Corentin Touzet, chargé d’action culturelle à Seconde Nature.
Dans un premier temps les élèves étaient invités à réaliser des dessins sur ce qu’ils perçoivent de l’environnement végétal qui leur est le plus proche ou familier, qui seront le point de départ du processus de création.
Ces dessins constituent un répertoire de formes et d’éléments auxquels tout le monde aura accès, pour concevoir, par groupe les différentes parcelles du jardin.
Une fois constituées, les différentes parties sont intégrées dans un logiciel d’animation, permettant aux élèves de réaliser un jardin animé. Les animations du jardin reproduisent les cycles biologiques, météorologiques, et prennent vie en fonction des décisions des élèves.
Mêlant dessin et animation, cet atelier permet de découvrir et stimuler conjointement un esprit critique et pratique sur les thématiques du jardin et des bases de l’animation vidéo.
De la collecte de spécimens à la mise en culture d’un jardin, les participants découvrent les problématiques de l’aménagement de l’espace, la spécificité des modes de vie végétale, et de la cohabitation des espèces.
Les séances sont alimentées de connaissances théoriques et le projet est restitué en fin d’atelier sous forme d’installations vidéo interactives.
L’essentiel des matériaux étant réalisé sur papier et le dispositif interactif étant suffisamment ergonomique pour être manipulé par les élèves, cet atelier de création ne comporte aucune difficulté pour être mis en œuvre.