2008 — ATELIER SONORISATION – NOSFERATU ET LE CINE-CONCEPT

– Projection du film Nosferatu au sein d’un dispositif particulier (projection en temps réel du film et d’images retravaillées et projetées sur des tulles disposés partout dans la salle de cinéma).

– Prolongement des séances par présentation historique des films muets et atelier autour du rapport image/son par la création de bandes sonores grâce aux instruments tactiles et ludiques des artistes du collectif Kaya.

_ La séance spéciale a réuni 45 spectateurs et l’atelier a accueilli 15 participants. Le projet s’est concrétisé sous forme d’une projection au Cinéma Le Roc, à Embrun, suivie d’un atelier de création musicale et sonore conduit par l’association KAYA.

L’atelier proposé était conduit par Jean-Paul Marchi et Emmanuel LAMIC, musiciens professionnels (Centre Chorégraphique National de CAEN). Il a été ainsi proposé aux adhérents des structures de Cultures du Coeur Hautes-Alpes, au GEM (Groupement d’Entre aide Mutuelle) et à Euroscope un après-midi de travail orienté sur la musique et l’accompagnement sonore et musical d’un film faisant partie du patrimoine, notamment les courts-métrages de Georges Méliès. Le recensement de ces publics s’est fait grâce au réseau culturel et à l’action caritative de l’association Cultures du Cœur 05.

Le but de l’atelier était de transmettre l’histoire du cinéma en replaçant les films présentés dans leurs contextes et de faire découvrir diverses techniques liées à la production sonore et musicale autour de l’image, de proposer une sensibilisation à l’écoute, de solliciter l’imaginaire, pour finalement enclencher une réflexion collective sur la fonction du pouvoir évocateur des sons et de la musique.

Durant l’après-midi, 15 participants issus des structures Cultures du coeur 05, Euroscope et le GEM, ont pu tour à tour s’essayer à l’accompagnement en direct de séquences ainsi qu’au travail de “sampling” et de manipulation du son en direct autour de courts métrages de Georges Méliès.

Chaque proposition a pu être enregistré et remise à la disposition des participants.
Par l’intermédiaire d’instruments tactiles, l’atelier proposait de créer du son, de le capter en direct et proposait aux participants grâce à de simples manipulations d’accompagner le film, ce qui a permis aux participants de s’impliquer collectivement, ainsi que de nombreuses opportunités de s’exprimer, de s’investir, d’éveiller leur créativité et favoriseront leur épanouissement personnel au travers d’un processus de création collective.