2014–2016 ATELIER ECHANGE ET DISCUSSION – TISSER LES MÉMOIRES

Vers la création d’un réseau de diffusion cinématographique dans les structures d’accueil des personnes âgées du Pays d’Apt

Depuis 2011, Camera Lucida s’est engagée dans le projet Tisser les Mémoires. Il s’agit de rencontres cinématographiques à destination de personnes âgées et plus particulièrement de renouveler le rituel du cinéma. Ces projections régulières (4 dans chaque maison de retraite tout le long de l’année) permettent la découverte de films, la circulation de la parole et la création des mémoires collectives aptésiennes. D’années en années, le travail porte ses fruits. Ainsi, l’ensemble des acteurs travaillant sur ce projet participe à l’amélioration de la qualité de vie de résidents des maisons de retraite visitées.

Aujourd’hui, Tisser les mémoires est accompagné par la Fondation de France, le Conseil Départemental du Vaucluse, la Ville d’Apt, l’association Jour après jour, Vivre à la Madeleine, La Bastide de Lavandins, l’hôpital d’Apt et l’hôpital de Sault.

Projet soutenu par le dispositif Passeurs d’Images

A l’initiative de Camera Lucida, depuis 2011, un ensemble de structures qui œuvrent pour un meilleur accueil des personnes âgées et dépendantes se sont réunies pour réfléchir à l’action et apporter leur savoir-faire à la construction de cycles thématiques de projections des films documentaires.

Au total, sont prévues pas moins de 44 projections de films documentaires, d’animation ou des arts visuels. Les formats sont courts (maximum 35 minutes) et les thèmes doivent porter sur les cadres de la mémoire : le travail, la famille, le quartier, la ville, la campagne, les loisirs. Tous les films seront accompagnés par une action de médiation (dialogue pour déclencher la mémoire) ou éventuellement par des artistes (musiciens, réalisateurs, performeurs) afin de nourrir l’éveil de cette mémoire et de donner une impulsion à la circulation de la parole.

Les films projetés sont adaptés au public avec une présentation de films courts (35 minutes maximum et des thèmes portant sur les cadres de la mémoire : le travail, la famille, le quartier, la ville, la campagne, les loisirs. Tous les films sont accompagnés par une action de médiation (dialogue pour déclencher la mémoire) ou par des artistes (musiciens, réalisateurs, performeurs) afin de nourrir l’éveil de cette mémoire et de donner une impulsion à la circulation de la parole.

Pour reprendre le travail de Maurice Hallbwachs dans son livre Les cadres sociaux de la mémoire, il existe des structures de la mémoire collective, qui servent d’appui à la mémoire individuelle. Ainsi la famille, le travail, le quartier, la ville, sont des notions marquées par des événements concrets et localisés dans l’espace et le temps.

Le cinéma serait donc un rituel collectif avec le pouvoir de déclencher la reconstruction de ces cadres de la mémoire avec les spectateurs.

PROGRAMME 2016 (en cours d’élaboration)

Le temps de la cerise de Clément Allemand (2012, France, 18 mn)

Crin blanc d’Albert Lamorisse (1953, France, 41 min)

Au premier dimanche d’août de Florence Miailhe (2001, France, 11 minutes)

Pieds verts d’Elsa Duhamel (2012, France, 5 minutes)

Vincent de Jean-Pierre Lemouland (1990, France, 6 minutes)

PROGRAMMATION 2015

D’un chemin à l’autre de Virginie Linossier (2012, France, 21 mn)

Mémoires dans la peau – Les tanneries de Barjols de Eric Blanco et Patrick Aubert (2007, France, 30 mn)

Charlot fait une cure de Charlie Chaplin (1917, Etats-Unis, 24 mn)

Bourvil de Jacques Pessis (1996, France, 25 mn)

Le Chaudronnier de Georges Rouquier (1949, France, 23 mn)

Le temps de la cerise de Clément Allemand (2012, France, 18 mn)

Joséphine Baker de Jacques Pessis, (1996, France, 26 mn)

Charles Trenet de Jacques Pessis (1996 , France, 26 mn)

Chère Alice de Jean-Marc Bouzou (2001, France, 26mn)

Le maréchal Férrant de Georges Rouquier (1942, France, 28 mn)

Argile de Marie Delaruelle (2012, France, 26 mn)

Luis Mariano (1996, France, 26 mn) et Tino Rossi de Jacques Pessis (1996, France, 26 mn)

Mon premier French Cancan de Valeria Sarmiento (1999, France, 54 mn)

Épique Époque – Verveine tour , création musicale et cinématographique de la Cie c’était mieux maintenant (2015, France, 60 mn).

PROGRAMME 2014

L’école des facteurs de Jacques Tati (1947, France, 16 mn)

Mon petit frère de la Lune de Frédéric Philibert (2007, France, 6 mn)

Deux, six variations à quatre mains de François Pirot (2001, Belgique, 30 mn)

L’enfant prisonnier de Jean-Michel Carre (1976, France, 22mn)

Nos jours absolument doivent être illuminés de Jean-Gabriel Peirot (2012, France, 22 mn)

Portraits d’Alain Cavalier (1998, France, 13 mn)

Marcelin Babey, tourneur en bois de Jacqueline Veuve (1989, Suisse, 26 mn)

Chère Alice de Jean-Marc Bouzou (2001, France, 26mn)

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