Structure coordinatrice
CINAMBULE
CINAMBULE
MAEVA TRAPON
Médiatrice culturelle et intervenante cinéma d’animation
SEVERINE BRUNETON
Severine B est plasticienne et vit à Apt.
Elle est également artiste associée de la compagnie {Une Idée dans l’Air…}, dont l’objet est de révéler les relations vivantes et concrètes entre arts et environnements divers, ce qui se traduit notamment par la recherche d’affichage, de représentations grandeur nature sous forme de pochoirs sur les murs, dans la ville.
Elle est aussi à l’initiative avec Giulia Ronchi, comédienne, d’un laboratoire artistique « COMMEMORATIONS (hommage à…) 2014-2018 », pour commémorer autrement nos monuments aux morts et questionner notre histoire collective et la manière dont de nouveaux rituels peuvent être construits autour du devoir de mémoire.
A partir d’une bande-son déjà existante, Cinambule a proposé aux élèves d’un lycée de Cavaillon de réaliser des documentaires animés, notamment grâce à la technique du papier découpé, autour du thème des rêves et des souvenirs d’enfance.
Cet atelier a été mené avec la complicité de Nathalie Canec, enseignante au lycée.
Pour ces lycéens de Cavaillon, tout a commencé par une bande-son. D’une durée de 30 minutes, l’enregistrement a été réalisé par l’artiste Séverine.B, associée des Rencontres Court c’est Court (festival de courts métrages, également organisé par l’association Cinambule, une semaine auparavant). Nous guidant dans les rues du village de Cabrières d’Avignon, elle interrogeait les villageois sur leurs rêves et leurs premières expériences de cinéma.
» Nos paupières sont à la fois la plus petite salle de projection mais aussi la plus immense. À l’intérieur nous y projetons nos rêves. Ces rêves pourraient être autant de courts métrages sortis de notre imaginaire et de notre inconscient. Nos paupières sont les écrans de nos rêves… . »
Séverine B
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L’atelier a débuté par une demi heure d’écoute de la bande son dans son intégralité. A partir de cette écoute, les lycéens se sont posé la question du documentaire animé et de la mise en image d’une bande-son pour réaliser trois courts métrages.
Chaque groupe (3 groupes de 5 élèves par niveau) a choisi des extraits de la bande-son et en a fait le montage, en ajoutant musiques et bruitages. Une personne de chaque groupe était en charge de l’aspect technique du montage son : découpage de la bande-son source, ajout de musiques et de bruitages. Le reste du groupe (rejoint dès la seconde séance par le monteur son) a tourné les plans et créer les images animées en utilisant uniquement la technique de l’animation à plat et principalement du papier découpé.