Structure coordinatrice
INSTITUT DE L’IMAGE
INSTITUT DE L’IMAGE
EMILIE ALLAIS
Coordination générale des actions pédagogiques.
– Programmation et ateliers jeune public
– Coordination du Pôle Régional d’Éducation aux Images
– Coordination régionale du dispositif Passeurs d’Images
BORIS NICOT
Boris Nicot, auteur-réalisateur. Filme, Monte, écrit.
Il a réalisé une dizaine de films documentaires et expérimentaux, sélectionnés dans différents festivals de cinéma (FIDMarseille, Ecrans documentaires, Vidéoformes, Images contre-Nature, Munchen FilmFest etc…).
Parallèlement à sa démarche de cinéaste il anime des ateliers de créations vidéo et création sonore pour enfants et adolescents. Il écrit aussi sur d’autres démarches artistiques et a publié des articles de critique d’art dans les revues Esse ; Semaine ; Reprise, l’Écho des Écrans d’essai.
En 2013, l’Institut de l’Image a proposé un atelier à deux classes, une à l’Ecole du Val Saint André et l’autre à l’École de Cuques, dans le cadre du Plan d’Education Artistique et Culturelle de la Ville d’Aix en Provence. Les enfants sont d’abord venu à l’Institut de l’Image voir le film Jacquot de Nantes d’ Agnès Varda, et ils ont ensuite suivi un atelier de cinéma à l’issue duquel ils ont réalisé deux films, Nos souvenirs et nos objets et Nos mains et nos objets.
Après la projection du film et la discussion qui a suivi, les enfants ont ensuite ramené un objet de chez eux dans leur classe. A partir du choix de cet objet personnel, ils ont d’abord raconté à leurs camarades pourquoi cet objet était important pour eux et ils ont ensuite élaboré des portraits en images et en sons de leurs objets.
Ces portraits ont suscité bien des questionnements : cela peut-il être grâce à une prise parole devant la caméra ? Doit-on absolument montrer l’objet, ou bien ne pas le montrer du tout et le décrire avec des mots ? Faut-il apparaître soi-même à la caméra avec l’objet, ou bien juste l’objet seul, ou manipulé par des mains ? Doit-on parler de cet objet en improvisant, ou bien écrire préalablement quelque chose avant de le lire à la caméra, ou bien filmer l’écriture elle-même, ou bien répondre à des questions posées par un camarade ? Est-ce plus facile d’utiliser la parole ou bien le silence ? Les gestes ? Ces interrogations de « mise en scène » ont aboutit à des situations filmées provoquées par l’objet.
Toutes les séances ont commencé par des projections de films, Les portraits d’Alain Cavalier et Les mains de Christophe Loizillon.