2010 — ATELIER CINEMA – PEPLUM… L’IMMENSITE EN ACTION

Cet atelier se propose de mettre en scène un Péplum.
C’est un prétexte pour rentrer dans le monde du cinéma, à
travers la réalisation, par la fabrication de faux matériel de cinéma et au travers du jeu des acteurs par la mise en
scène d’une fausse guerre.

Type d’atelier : Atelier de théâtre, création plastique et cinéma.

Atelier mené avec le soutien de la Communauté du Pays d’Aix (CPA)

Public : Deux classe de CE2 de l’école primaire des Pennes Mirabeau.

Durée : 4 demi-journée par classe.

Intervenante : Marion Abeille et Geoffrey Coppini.

Restitution proposée : Projection à l’Institut de l’Image.

Le Peplum est quelque chose d’ancré dans l’imaginaire collectif, sans avoir vu de Peplum chacun peut dire approximativement de quoi il s’agit. Est-ce par ce qu’il est un genre qui puise dans nos racines les plus anciennes, dans nos instincts les plus primaires ?

Suite au travail fait par Marion Abeille lors de l’atelier « Le vrai, le faux, la vidéo », et le désir commun entre elle et Geoffrey Coppini de proposer un atelier qui pourrait s’inscrire dans une même dynamique, tous deux ont pensé au genre Peplum. Partir d’un film de genre tel que celui-ci, c’est avant tout affirmer l’envie de travailler sur le groupe, sensibiliser les enfants au travail en commun.

Chorégraphie d’une fausse guerre

Ce genre cinématographique s’appuie sur plusieurs éléments dont le principal est celui de la guerre, du groupe qui part à l’assaut de l’ennemi.

Ici, pas de guerre, pas d’ennemi, mais la volonté de déplacer ces codes pour trouver un côté ludique, tout en apprenant aux enfants ce qu’est le faux, le tournage de cinéma, l’envers du décor, pourrions nous dire.

2 temps – 2 arts

L’atelier s’organise en deux temps. Le premier est celui du temps plastique où les enfants construisent la scénographie d’ensemble (décor, costumes, armes…) qui sera faite à partir de cartons.

Le second temps est le temps du théâtre où l’objectif est de mesurer avec eux, comment construire un déplacement de groupe. Noter la difficulté de se déplacer à plusieurs dans une même dynamique et tenter de dépasser cela. Ces deux temps bien distincts formeront un troisième qui sera celui du cinéma. Les cartons sont devenus des armures, un lion, un arbre et le tournage peut débuter. Chaque enfant est à son tour acteur et technicien pour qu’il ait une idée plus précise de comment fabrique-t-on du vrai par le faux au cinéma.

Le déplacement du code : la perche

La perche est un des éléments majeurs dans la compression du déplacement des codes et donc de leur fonction.

Un acteur pourra avoir une perche symbolisant l’arme d’attaque.

Le technicien pourra avoir une perche pour prendre le son.
C’est à travers ces petits dérapages de sens que nous espérons rendre plus connu l’univers du cinéma au enfant et leur faire comprendre que le vraissemblable n’est pas la réalité mais
une imitation de celle-ci.
Les armes sont remplacées par les outils du cinéma. Il s’agit de reprendre l’idée développé par le groupe Medvedkine ou les Newsreel qui est d’agir et de réagir aux evènements non
pas avec de vrais armes mais avec des caméras au point.
Nous avons ainsi des armées de cameraman, de preneurs de sons, de clappeur qui immitent les mouvements des armées dans les Peplvms.