Structure coordinatrice
ÉCOLE PRIVÉE DON BOSCO (SAINT-CYR-SUR-MER)
ÉCOLE PRIVÉE DON BOSCO (SAINT-CYR-SUR-MER)
LUC BAUDONNIERE
Réalisateur – Formateur.
_ Intervenant cinéma pour la réalisation d’une œuvre audio-visuelle.
Depuis plus de 20 ans, Luc Baudonnière a voyagé pour réaliser des documentaires et des magazines télévisés. Il a régulièrement collaboré à «C’est pas Sorcier», magazine de la Science et de la Découverte sur France 3.
Depuis plusieurs années, Luc Baudonnière est intervenant cinéma auprès de l’Education Nationale.
_ Pour lui, introduire le cinéma dans une classe c’est se donner la possibilité d‘analyser le monde de l’image qui nous entoure, tout en faisant des liens directs avec d’autres matières : l’histoire ou la géographie mais surtout l’écriture. En effet, il considère que faire un film, c’est avant tout écrire une histoire, un scénario. Et pour raconter cette histoire, il faut la mettre en scène devant une caméra.
{«En accompagnant les enseignants et les élèves, nous abordons l’histoire du cinéma et, grâce à des projets scolaires soutenus, les écoliers deviennent scénaristes, metteurs en scène, comédiens, caméramans, preneurs de son et parfois monteurs. Au terme d’une année scolaire, les élèves réalisent leur film, tantôt à travers la fiction tantôt à travers le documentaire.
_ Faire un film dans une classe c’est également fédérer un groupe autour d’un projet avec la satisfaction de pouvoir le projeter et d’expliquer à leurs proches la progression de leur travail.
_ Réaliser un film à l’école c’est toujours sortir de ses inhibitions face au groupe en pouvant s’exprimer, voire se révéler dans les différentes activités proposées.
_ Enfin, dans un monde envahit par l’image, il est fondamental de pouvoir comprendre et accéder à ce formidable outil qu’est la vidéo et le cinéma.»}
Cet atelier proposait à des élèves de primaire de réaliser une fiction – documentaire autour de la grande peste de 1720 en Provence.
Le projet a été mené avec Véronique Blanc, enseignante à l’école Don Bosco sous couvert de l’inspection académique de la circonscription.
Le projet
Comment fédérer un projet pédagogique dans une classe de CM2 consistant à montrer les ravages de la peste de 1720 en Provence et en utilisant des vidéos tournées lors de la fête annuelle de La Ciotat « 1720 » ?
Le projet d’un film voit le jour en juillet 2010. L’idée est de construire une fiction qui pourrait nous transporter en 1720 lors de l’épidémie. Le travail d’écriture devra inclure des séquences mêlant images d’archives, vidéos des reconstitutions de l’événement de La Ciotat et fictions dans l’école.
Le déroulé
La construction du projet repose sur l’apprentissage des fondamentaux du cinéma aux deux parties concernées, les élèves et l’enseignante : la valeur des plans, les mouvements de la caméra, le jeu d’acteur, le placement du micro, le découpage technique, la gestion d’un plan de tournage et l’anticipation du montage sont donc abordés durant les premiers mois.
Cette volonté d’aller vers l’autonomie permet le tournage de séquences sans la présence systématique de l’intervenant, celui ci n’intervenant que pour superviser la cohérence du travail effectué et dans un dernier temps pour le montage et le mixage.
Tous les élèves sont donc acteurs, cadreurs, scripts, preneurs de son et bien évidemment réalisateurs.
Et qui dit se transporter au XVIIIème, dit fabrication de costumes, un atelier de couture s’installe donc dans la classe…