2016 — ATELIER CINEMA ET SURREALISME – CADAVRE EXQUIS

Le fil rouge de cette proposition est un jeu de « Cadavre exquis » qui participe du goût du hasard et de l’étrange, cher aux surréalistes, et tient à la fois du jeu de société et de la magie. 

  • Dates : De Octobre 2016 à Février 2017
  • Durée : 8 séances d’atelier et une visite de la Fondation Alexandra David Neel
  • Lieux : École des Arches et Collège Maria Borrely (Digne-les-Bains)
  • Intervenant(s) artistique(s) : Anne Karthaus
  • Public : élèves de CM1-CM2 et de 6ème

Cet atelier a été mené avec la complicité des enseignants Julie Ruffe et Marie Musslin pour le collège et Guy Audiffred pour l’école, dans le cadre d’un Appel à Projet à la Création (APAC) mis en place par Réseau Canopé.

Ce projet a par ailleurs été soutenu par la Mairie de Digne-les-Bains, l’ESPÉ de Digne-les-Bains, la DSDEN 04 et l’association Sous les images exactement.

Ce projet a eu pour but d’utiliser la photographie comme outil de création, de narration, de communication et d’échange pour mieux connaître et appréhender l’environnement proche des participants.

Après avoir décrit le projet et expliqué le principe du Cadavre exquis, les enfants ont été invités à découvrir le projet photographique d’Anne Karthaus «Cheval du vent», lui-même inspiré du travail d’Alexandra David-Neel.

Paroles de l’intervenante

«Les élèves de chaque groupe, divisés en équipes, ont eu à répondre chaque quinzaine à une photographie de paysage réalisée par une équipe de l’autre établissement.

Pour répondre au principe du Cadavre exquis, les enfants ont reçu les consignes concernant la ligne d’horizon de la photo précédente.

Cette seule indication leur a été remise lors des échanges via email entre les groupes par un croquis sommaire, une description écrite ou tout autre moyen.

Les indications sur la deuxième image ont été envoyées à l’équipe du premier groupe afin que l’équipe avec laquelle ils correspondent puissent y répondre à leur tour et ainsi de suite…

Le jeu s’est poursuivi toujours en gardant pour consigne la simple ligne d’horizon de l’image précédente.

Chaque photographie de paysage a été ainsi ajoutée à la précédente, le tout donnant en fin de projet des panoramas composés des différents paysages “ré-unis” par la ligne d’horizon.

Dans ce projet, une place importante a été donnée à l’éducation à la lecture des images en vue du partage des consignes de réalisation.

Est venu enfin le temps de la découverte des paysages et du montage des panoramas pour l’une exposition finale à l’ESPÉ de Digne-les-Bains.»