Le titre de l’atelier fait référence à la manière dont Pilar Arcila, intervenante réalisatrice, invite les enfants à décompter les secondes pour chacune des prises de vue au moment du tournage des images. Elle fait aussi référence au temps que Peuple & Culture Marseille a souhaité accorder à ce public d’enfants pour se saisir des différentes dimensions qu’implique le rapport aux images et à la création cinématographique.
Type d’atelier : Atelier de réalisation cinéma
Dates de l’atelier : de septembre à décembre 2009
Durée : 4 mois (5 séances de visionnage, 8 de réalisation)
Lieux : Polygone étoilé et quartier de la Joliette
Intervenant(s) artistique(s) : Pilar Arcila
Public : 30 enfants du quartier de la Joliette à Marseille pour la phase de visionnage, 7 pour celle de réalisation.
Restitution proposée : 1ère projection le 16 décembre 2009 au Polygone Etoilé , Cinéma Jean Renoir (Martigues) Ciné Dadah (Marseille), Festival Festisoln (St Cannat), Festival International du Documentaire de MARSEILLE (en présence des enfants), Festival l’Alternativa (Barcelone), 123 Soleil Couleur Cactus (Maison de la Region, Marseille),
La Cité Maison – Semaine Assymétrique Film Flamme (Marseille)
Festival de cinéma de Beyrouth (Israël), Festival Videophages (Toulouse), Comptoir du doc (Brest).
Phase 1 / visionnage.
Chaque séance de projection était composée de un à deux films courts, de formes très diverses et en proposant une approche sensible du traitement de l’image et de la narration dans le cinéma. C’est aussi de manière ludique que les enfants ont abordé des questions et des formes de cinéma telles que, celle du montage avec deux films dont les montages sont très apparents (séance 1), des fictions inspirées du réel (séance 2), la forme du portrait (séance 4), pour enfin terminer sur une séance de films d’atelier réalisés avec des enfants.
Phase 2 / réalisation.
Nourris des différents films, 7 enfants de la Joliette, ont eu l’envie de réaliser un film, qui mette en jeu à la fois de l’illusion, de la magie (en référence au portrait d’Alain Cavalier, l’illusionniste), mais qui puisse également mettre en jeu de la fiction, tout en s’inspirant de leur environnement, par le biais d’entretiens réalisés avec leurs voisins. Ils ont donc choisi comme point de départ à leur tournage l’idée de « vol », dans les différentes conceptions de ce terme.