2017 — ATELIER CINEMA D’ANIMATION – LA FABRIQUE D’IMAGES ANIMÉES

La Fabrique d’Images Animées est un programme de 2 séries d’ateliers de création d’images très différents, avec 2 intervenants artistiques différents, sur un même thème.

Pour cette année 2017, le thème choisi était celui de l’eau. Deux stages de création de films de 3 jours ont été proposés à 20 jeunes de 12 à 15 ans usagés du Transfo, un espace dédié à la jeunesse.

Ces ateliers ont été réalisés avec le soutien du dispositif Passeurs d’images et de la communauté de commune de Cotelub.

L’atelier Film d’animation

En s’inspirant de travaux de réalisateurs d’animation, l’objectif était de réaliser un court métrage autour de la variété des possibilités d’animation de l’eau.

  • Dates de l’atelier : 10 au 13 avril 2017
  • Durée de l’atelier : 6 séances de 3h
  • Lieux : Le Transfo (La Tour d’Aigues) et cinema le Cigalon (Cucuron)
  • Intervenant(s) artistique(s) : Sylvie Frémiot
  • Public : 9 jeunes 12 à 15 ans usagés du Transfo.

«Ce stage a démarré par la projection d’un programme de courts métrages d’animation, bordant la thématique de l’eau et la représentant de différentes manières, des films de Sylvie Frémiot mais pas que… (Aïoli, La Demoiselle et le violoncelliste, Lettre à la mer…)

Cette projection a été suivie d’une discussion et d’une exploration de la variété des possibilités d’animation de l’eau.

Les jeunes ont ensuite formé des petits groupes, ils ont élaboré les synopsis de leurs petits films puis se sont mis au travail pour l’animation de leurs images en stop motion.

À notre grande surprise l’ensemble des films créés ont eu pour sujet la mer et les bateaux, le thème de l’eau les a tous envoyé vers des images de vacances et de mer…

Une séance a été dédié à la recherche et à la prise de sons d’eau (éclaboussures, ricochets, pluies, vagues…).

Chaque jour Sylvie, nous projetait 1 ou 2 nouveaux courts métrages avec des représentations de l’eau, ce qui permettait d’avoir des respirations dans les ateliers de fabrication et de prendre un peu de recul sur ce qui était fait.

La dernière journée a été consacrée aux finitions, au montage et à la création d’un générique original. Le film a été projeté au Cinéma Le Cigalon en présence des jeunes, leurs familles et les partenaires du projet puis durant toute la semaine en avant séance des films programmés.»


L’atelier Film documentaire

Le cinéma documentaire pour prendre en charge le réel, pas simplement se documenter sur le présent, s’engager dans la réalité et dans l’histoire, témoigner.

  • Dates de l’atelier : 23 au 25 octobre 2047
  • Durée de l’atelier : 6 séances de 3h
  • Lieux : Le Transfo (La Tour d’Aigues)
  • Intervenant(s) artistique(s) : Boris Gobin
  • Public : 10 jeunes 12 à 15 ans usagés du Transfo, un espace dédié à la jeunesse.

Objectifs : créer un documentaire sous forme d’enquête sur l’eau du territoire, à travers des témoignages de personnes ressource en matière d’eau du Pays d’Aigues : Alain Bonnet et Roger Viau (sourciers), M. Genty (maire de la Motte d’Aigues et directeur du café de l’étang de la Bonde), Hélène Lezaud (historienne) et Marc Jaubert (viticulteur).

«Le stage a démarré par une initiation au cinéma documentaire avec la projection d’extraits de Profils Paysans de Raymond Depardon. 2 extraits du « Quotidien » (Les frères Privat) à entendre dans un premier temps, les yeux fermés pour se concentrer sur les voix (les personnes interrogées, le réalisateur, l’environnement.) puis les yeux ouverts. Cet exercice permet d’obtenir une grande concentration des jeunes, de se focaliser sur les voix, les intentions et de comprendre le processus de l’entretien.

Puis nous avons travaillé à partir des extraits vus sur les différentes mises en scène de la parole, les choix de prise de vue, de son, et sur la place du filmeur. Les jeunes ont ensuite découvert le matériel et été initié au tournage.

Après des exercices sous formes d’entretiens entre eux, sur le thème de « qu’est qu’on fait là ? et qui sommes nous ? », qui serviront à l’ouverture du film, nous nous sommes lancés dans la préparation des tournages et des entretiens, puis dans les rencontres réelles.

Nos problématiques ont été de devoir dissocier images et sons pour 2 entretiens, en effet, M. Genty ne pouvait nous répondre uniquement par téléphone, et Hélène Lézaud ne souhaitait pas beaucoup apparaître à l’image.

Soit ! Ces problèmes ce sont révélés être de bonnes contraintes pour créer des images. Pour accompagner l’entretien de M. Genty, nous sommes allés faire des prises de vue à l’Etang de la Bonde, et pour celui d’Hélène nous avons réalisé des stop motion en lien avec les fontaines et les moulins de la Tour d’Aigues.»