2018 — ATELIER CINEMA D’ANIMATION – DILILI À MARSEILLE

Atelier rélaisé dans le cadre du Festival Cinémanimé 2018.
Initiation au cinéma d’animation suite à la projection du film en salle : Dilili à Paris de Michel Ocelot. Les participants ont animé les personnages du film (des pantins en papier) en direct sous la caméra. Un logiciel de stop motion pro permettait de visualiser l’animation en direct sur l’écran de la salle de cinéma.

  • Dates de l’atelier : Octobre-novembre 2018
  • Durée de l’atelier : entre 45 minutes à 1 heure
  • Nombre de séances : 14 séances dans 13 cinémas
  • Lieux et ville : Plusieurs lieux en région
  • Intervenante artistique : Camille Goujon
  • Public et âge : 12 enfants de 3 à 15 ans plus public de parents

Projet financé par le Conseil régional Provence, ACA, CNC, AFCAE

Déroulé du projet

Cet atelier très court (45 minutes), a permis aux participants ( enfants comme adultes) de comprendre le principe de l’image animée.

Les participants ont été très enthousiastes et se sont beaucoup amusé à donner la vie aux personnages du film dans des décors qui leur étaient familier : la ville de Marseille.

Grâce à la projection sur l’écran de la salle du cinéma des images que les enfants réalisaient en direct, l’interaction entre le public adulte et les enfants a été très riche et instructive pour tous.

A chaque séance d’atelier, les enfants ont réalisé de courtes séquences animées sur des décors photo de différents lieux Marseille.

Le petit film réalisé s’intitule : « Dilili à Marseille ».

Parole d’intervenante

“La difficulté pour moi a résidé dans le format très court de l’atelier, 45 minutes pour 12 enfants, c’est court !

Chaque groupe de 3 enfants avait 15 minutes pour animer une séquence. Le reste du temps tout le monde regardait avec attention et impatience les animations que les autres enfants étaient en train de créer.

J’appréhendais également le fait d’animer des personnages issus du film, je préfère toujours faire appel à la créativité des enfants et les faire dessiner eux-mêmes les personnages qu’ils vont animer. Mais de chaque contrainte nait la créativité.

J’ai été agréablement surprise que l’on puisse inventer tant de mouvements et d’actions diverses avec si peu d’éléments : trois personnages, un bateau, un tricycle, un ballon dirigeable…

Finalement je pense que d’avoir à disposition les vrais éléments issus du film qu’ils venaient de voir et de posséder si peu d’éléments à animer a permis une plus grande concentration sur l’animation à proprement parler, ce qui est l’essentiel dans un atelier d’initiation au film d’animation.”