Alicia, participante au dispositif Étudiant.e.s au cinéma : « On ne s’attendait pas à autant de liberté ! »

Alicia, participante à Étudiant.es au cinéma 2024-2025
Alicia, participante à Étudiant.es au cinéma 2024-2025

Étudiante en deuxième année de BUT Techniques de commercialisation à l’IUT Saint-Jérôme, Alicia a choisi de participer à Étudiant.es au cinéma dans le cadre de son cours Expression communication culture. Elle raconte son expérience.

Le Pôle : Peux-tu te présenter ?

Alicia : Je suis étudiante en BUT à Saint-Jérôme, à Marseille. Je suis en deuxième année d’un parcours qui s’appelle Business Développement et Management de la relation client. Le marketing m’intéresse depuis longtemps : j’avais déjà fait un BAC orienté marketing.

Quel est ton rapport au cinéma ?

Quand j’étais petite, j’y allais de temps en temps avec mes parents et ma sœur. J’aimais beaucoup ces moments. Quand j’ai grandi, je me suis mise à fréquenter le cinéma Art et essai de mon quartier [Le Gyptis, ndlr] que j’avais découvert via le dispositif Collège au cinéma. La place était à 2.5 €, alors j’y allais une fois par semaine, et je regardais aussi les revues, les cérémonies… J’essayais de suivre ce qu’il se passait dans le monde du cinéma. Un peu plus tard, je suis allée vers les plus grands cinéma, du type Pathé ; mais Étudiant.es au cinéma m’a fait revenir aux cinémas Art et essai.

Étudiant.es au cinéma fait partie des projets tutorés qui t’ont été proposés dans le cadre de ton cours Expression communication culture. Pourquoi as- tu choisi ce projet et pas un autre ?

J’ai toujours été très créative. J’aime beaucoup la photo, et je crois que j’aurais aimé travailler comme artiste… Mais j’ai fait du commerce ! Alors quand on nous a présenté ce projet, c’était comme une évidence : il me permettait d’aller vers ce qui me passionne – l’art, le cinéma, la photo, le fait de créer de belles choses – en y alliant le marketing.

Étudiant.es au cinéma a aussi été porté par le Bureau des arts. Tu peux nous expliquer ce que c’est ?

Le Bureau des arts, ou BDA, est une association d’étudiants comme un BDE, mais dédié aux arts. Nous l’avons lancé en septembre 2024 ; nous avons un compte Instagram et nous faisons des articles, des partenariats avec des projets culturels… Et dans le cadre d’Étudiants au cinéma, le compte Instagram nous a servi pour relayer les événements.

Qu’est ce que tu as appris en participant à ce dispositif ? Est-ce que tu as développé des connaissances, des compétences particulières ?

J’ai d’abord découvert comment on organise un événement, et comment on fait venir le public. Au début, c’était très compliqué, et puis petit à petit on a créé une petite communauté sur les réseaux sociaux pour promouvoir nos soirées. J’ai aussi pu travailler mon côté créatif : j’ai fait beaucoup de photos pendant les événements, j’ai créé plein de contenus, des vidéos, etc. Le projet nous a permis d’appliquer ce que nous faisions en cours, et de consolider nos compétences.

Ce projet a aussi été l’occasion d’apprendre à travailler en groupe : au début, c’était compliqué car nous sommes 10 et il a fallu s’organiser, prendre des décisions, etc. Mais nous avons réussi !

Est-ce que quelque chose t’a particulièrement marqué : un film, une rencontre, une soirée ?

Je crois que je retiens l’expérience humaine en général : les rencontres avec des professionnels, la découverte des films… Et lors de nos soirées, nous avons pu faire presque tout ce que nous voulions  : inviter des actrices, faire un DJ set, organiser une nuit de cinéma… C’était juste incroyable, on ne s’attendait pas à autant de liberté !

Mais si je devais citer une seule soirée, je dirais la projection de Diamant Brut : c’était la première et le film était incroyable, nous avions invité les actrices et nous avons pu discuter avec elles… Cette soirée était mémorable ! J’ai d’ailleurs revu le film depuis… Je l’ai beaucoup aimé.

De ton point de vue, comme pourrait être amélioré Étudiant.es au cinéma ? Est-ce qu’il faudrait voir plus de films par exemple ?

Je pense qu’il faut faire de plus petits groupes : 10 personnes, c’est beaucoup… Ça nous a appris à faire beaucoup de concessions, mais c’était difficile !

Sinon, peut-être que nous aurions pu voir plus de films… Mais je ne suis pas sûre : les films, nous pouvons les voir sur notre temps libre – nous avions d’ailleurs 5 places gratuites aux Variétés, financées par l’Université -, alors que les animations que nous avons eues lors de nos rencontres avec les professionnels, les ateliers prise de parole, c’était vraiment exceptionnelle et unique ; c’est ce que je retiens le plus de cette année dans le dispositif.

Est-ce que tu planifies désormais de travailler dans le cinéma ?

Pour l’instant, je n’en sais rien ! Ce que je sais, c’est que j’ai envie d’être dans un milieu créatif. Cette expérience-là m’a confortée dans cette idée … Mais pour le reste, le futur le dira !