FESTIVAL KOTO I ATELIER ET EXPÉRIENCES

Brion Gysin, William Burroughs et la Dream Machine © Charles Gatewood
Brion Gysin, William Burroughs et la Dream Machine © Charles Gatewood

Dans le cadre de la 3e édition du festival KOTO ! (films argentiques – musiques magnétiques), le mardi 22 avril de 15h à 20h au Labolargent auront lieu Fond d’œil(s) et Dreamachine : un dialogue en deux temps autour de la pratique de la lumière de l’artiste Christophe Cardoen, qui proposera aux participant.e.s des expériences visuelles.

Au programme

De 15 à 18h – Fond d’œil(s) – Dialogue autour de la pratique de la lumière avec l’artiste Christophe Cardoen.

Christophe Cardoen regarde la lumière et l’ombre comme de la matière. Sculpteur des obscurités, il manipule des lampes et des instruments fabriqués pour contenir et diffuser de la lumière depuis une trentaine d’années. Pour jouer avec des personnes improvisant de la musique, des sons, de la danse, et des actions, de la poésie… Aussi pour des installations et des performances solo, pour des films. Il ne se préoccupe pas tant d’éclairage que de ce nous percevons à travers nos yeux. Lors de cet atelier, il parlera de son parcours et discutera de ses pratiques avec la lumière et l’improvisation, de l’installation d’un dispositif dans un espace, dédié ou non, comme instrument de jeu, en lien avec le son, avec les présences…

De 18h30 à 20h – Dreamachine – Expériences visuelles, Dream Machine et autres, avec l’artiste Christophe Cardoen

La Dream Machine a été inventée en 1960 par Bryon Gisin, artiste mythique de la Beat Generation et le mathématicien Ian Sommerville. Elle se présente comme un cylindre rotatif pourvu de fentes et d’une ampoule en son centre. La rotation du cylindre fait que la lumière émise par l’ampoule traverse les fentes à une fréquence particulière ayant la propriété de plonger le cerveau dans un état de détente et de procurer des visions à l’utilisateur, lorsque celui-ci regarde la Dreamachine les yeux fermés, à travers ses paupières. Dans son journal, Bryon Gisin parle de l’expérience qui l’a mené à inventer la Dream Machine ainsi : « J’ai eu un déchaînement transcendantal de visions colorées aujourd’hui, dans le bus, en allant à Marseille. Nous roulions sur une longue avenue bordée d’arbres et je fermais les yeux dans le soleil couchant quand un flot irrésistible de dessins de couleurs surnaturelles d’une intense luminosité explosa derrière mes paupières, un kaléidoscope multidimensionnel tourbillonnant à travers l’espace. Je fus balayé hors du temps. Je me trouvais dans un monde infini… La vision cessa brusquement quand nous quittâmes les arbres. »

Infos pratiques

  • Quand ? Mardi 22 avril, de 15h à 20h
  • Où ? Labolargent, Laboratoire de développement artisanal argentique – 26 bd des Dames – 13002 Marseille
  • Combien ? Prix libre, 10 euros conseillés pour défrayer l’artiste
  • Inscriptions ? Envoyer un mail à labolargent@gmail.com + elsapennacchio@gmail.com. 20 places max !