Au cours de cet atelier, des lycéens ont été initiés par le cinéaste invité Youssef Chebbi à toutes les étapes de la fabrication d’un film, depuis l’écriture du scénario jusqu’au montage, pendant cinq jours consécutifs, du lundi 7 au vendredi 11 avril. Le résultat de cet atelier est un court-métrage de fiction qui se déroule au Lycée St Exupéry, et qui a été présenté en soirée de clôture du festival au MuCEM.
- Durée de l’atelier : 6 jours
- Lieux : Lycée St Exupéry (Marseille)
- Intervenant(s) artistique(s) : Youssef Chebbi
- Public : 12 Lycéens
- Diffusion : au MuCEM pour la soirée de clôture des Rencontres Internationales des Cinémas Arabes
Les élèves ont rapidement exprimé leur envie de travailler un film dans le registre du fantastique. Nous avons donc choisi d’ancrer le récit dans un contexte réaliste : un cours de cinéma où ils doivent réaliser de exercices filmés. Cette base réaliste se voit progressivement parasitée par des phénomènes étranges et le récit bascule progressivement dans le fantastique.
Les élèves se sont répartis en deux groupes : « les filmeurs » ceux qui mettent en scène les élèves qui explorent le lycée et ces derniers qui eux filment l’apparition de phénomènes étranges.
L’idée de la mise en abyme permet aux élèves d’appréhender l’acte de filmer dans un souci de mise en scène au service d’un récit. Je voulais que les élèves fassent des choix dans la prise de vue et qu’ils organisent leurs idées en prenant en compte l’espace, les outils à disposition (son, image, montage) et la crédibilité du scénario.
Nous avons organisé le tournage par situation. Les élèves ont tenté de créer des scènes angoissantes et des moments de suspense en usant des différentes possibilités du langage cinématographique et du fantastique comme le hors champs ou les effets de montage.
L’atelier s’est déroulé dans une atmosphère de création et d’imagination constante et les cinq jours de travail n’ont pas suffi à conclure le projet. Nous avons choisi de transformer le court-métrage en un pilote d’une web série que les élèves sont libres de poursuivre.